Lutte contre le Covid

Ce robot est engagé dans la lutte contre le COVID dans le Boston Dental Clinic. Nous ne le voyons pas si tôt sur le marché belge.

 

Depuis le début de la pandémie, le marché de la décontamination a évolué en bien comme en mal avec l’arrivée parfois de produits opportunistes douteux. Mr. Ph. Collinet de la firme All-Digital-in-Dental a collaboré avec une cellule universitaire pour maîtriser cette problématique qui s’ajoute à nos protocoles de travail.

 

Voici une synthèse du pour-et-contre des différentes solutions de décontamination massive.

 

Les Sprayeurs de produits chimiques

 

PRO

  • Est sensé se répandre partout dans l’air et sur les surfaces

 

CONTRA

  • Un certain coût d’achat de produit et aussi de maintenance
  • Aucun contrôle quant à l’étendue récurrente de la dispersion et la suffisance de sa dose
  • Un cocktail chimique de plus dans une époque où on prend conscience d’où nous conduit la surutilisation de la chimie dans notre quotidien.

 

Les purificateurs d’air

 

 

Ils étaient LE remède le plus en vogue en début de pandémie.

Deux techniques de décontamination s’affrontent :

  • La classique par « UVC » plus coûteuse à l’achat et à l’usage
  • La nouvelle au « plasma » plus économique et sans frais de maintenance.

 

 PRO

  • Relativement bon marché surtout en technologie plasma
  • Renseigne sur le niveau de non-pureté de l’air si l’appareil est en technologie plasma
  • N’oblige pas à vider le local de toute présence
  • Idéal pour les locaux où l’air, et seulement l’air, est globalement à purifier

 
CONTRA

  • Lent à purifier (Le retour à la normale après l’introduction d’une charge contaminante s’exprime en heure)
  • Pas de contrôle du niveau de non-pureté de l’air si l’appareil est basé sur la technique UVC
  • Contre-productif pour un local dentaire car génère un brassage et donc une diffusion de la charge contaminante au départ très localisée, partout dans l’ambient et donc aussi sur les surfaces.  

 

Les aspirateurs d’aérosols

 

 

Ils sont un purificateur d’air auquel s’ajoute un bras aspirant articulé autoportant à positionner proche de la bouche du patient à l’opposé du praticien lors d’aérosol. Ils fonctionnent comme purificateur d’air le reste du temps. Très connu en milieu industriel sous la dénomination « aspirateur de fumée », ils sont arrivés tard sur le marché en version médicalisée.

 

PRO

  • Elimine plus de 90% de la charge contaminante avant toute dispersion dans l’ambient
  • Eloigne le flux contaminant du praticien en cours de travail

 

CONTRA

  • Assez bruyant si mis à pleine puissance pour un effet maximum lors d’aérosol
  •  Nécessite un nettoyage régulier et génère un coût de maintenant.

 

La décontamination par éléments radiants aux UVC

 

 

La technologie de décontamination par UVC est largement utilisée dans les secteurs alimentaire et hospitalier depuis des décennies. La destruction par UVC de tous les covids précédant celui qui nous submerge maintenant, a fait l’objet d’études poussées. On connait la dose minimale que doit recevoir un virus ou tout autre agent pathogène pour être détruit. Et on connait les limitations des rayons UVC qui sont très directifs et très peu rebondissant sur les surfaces. D’où la nécessite de disperser plusieurs générateurs dans le même local pour éviter les zones d’ombre et de privilégier un rayonnement le plus vertical dès lors qu’on souhaite désinfecter le plus rapidement possible des surfaces principalement horizontales.

 

Deux types d’équipements dominent le marché :

  • Les tours mobiles comme utilisées après départ d’un patient contagieux de sa chambre d’hôpital.
  • Les plafonniers radiants utilisés dans les blocs opératoires et des locaux à décontaminer régulièrement

 

C’est la technique la meilleure mais c’est dans ce marché qu’on trouve aussi les pires produits ou les pires installations, insuffisantes en puissances, en nombre de points générateurs ou en systèmes de sécurité anti-présence (voir photo)

 

PRO

  • Résultat reproductible par le positionne optimum immuable des générateurs
  • Décontamination certifiable vu la disponibilité de gommettes réactives qui peuvent indiquer la vraie dose reçue en tous points du local.
  • Toujours disponible à la seconde et sans aucun encombrement pour les plafonniers radiants
  • Pas de frais de maintenance ni d’achat de produits.

 

CONTRA

  • Le local doit être libre de toute présence le temps de la désinfection.
  • Certains plastiques peuvent réagir sur le long terme comme avec les UVC dans le rayonnement solaire naturel,         
  • Il y a une légère odeur post traitement.

 

Le masque intégral nez-bouche-yeux 100% étanche et avec filtration absolue

 

 

Bien plus protecteur et plus facile à respirer même qu’un FFP3 plus visière, il est l’idéal notamment dans le cas précis d’un praticien devant assumé une urgence pour un patient douteux sur le plan viral. Dès lors que à assumer une esthétique de travail particulière, c’est la protection maximale possible.

 

Conclusion :

 

Question stratégie de décontamination, les radiants UVC viennent en tête à compléter éventuellement par un aspirateur d’aérosol.

Question budget, un à maximum deux mois de l’indemnité momentanée covid peuvent être convertis pour une protection certifiée et à vie

 

Pour en savoir bien davantage sur ces méthodes de désinfections, consultez leurs sections « Question-réponse » sur le site ADND.EU sous l’onglet Hygiène pour chaque catégorie de produits concernés.