Question parlementaire à propos des médecins étrangers

La représentante fédérale de la N-VA à la Chambre, Yoleen Van Camp, estime que le règlement par lequel les dentistes disposant d’un diplôme étranger ne sont pas repris dans le quota de l’INAMI et peuvent sans problème s’installer en Belgique, est injuste. Le fait que les dentistes étrangers ne doivent pas non plus effectuer une année de stage supplémentaire pour obtenir un numéro INAMI la perturbe aussi fortement.

 

La libre circulation des marchandises, des services et des personnes en Europe semblent à première vue être un système positif, mais ses effets pervers sont sans limites. Il en va de même pour les étudiants belges qui achèvent leurs études de dentisterie et tombent ainsi dans les quotas pour obtenir un numéro INAMI (ou pas). Ces quotas ne sont cependant pas applicables aux dentistes étrangers - souvent européens. La représentante de la N-VA à la Chambre, Yoleen Van Camp, a posé à cet effet une question parlementaire à Maggie De Block, la ministre des affaires sociales et de la santé publique. “Êtes-vous prête à soumettre également aux quotas les dentistes disposant d’un diplôme étranger ? Pourquoi le feriez-vous ou pas ?” Elle demande également à la ministre une réaction concernant la proposition de loi de la N-VA d’imposer un test linguistique obligatoire. Elle fait ici référence aux Pays-Bas, où une proposition de test linguistique est actuellement mise au point au niveau juridique. Enfin, elle souligne une injustice supplémentaire, celle de l’année d’études supplémentaires que les dentistes étrangers ne doivent pas effectuer, contrairement aux dentistes belges. Dès que la ministre répondra, vous pourrez lire sa réponse dans notre prochain bulletin.

 

Source : www.yoleenvancamp.be