Un cabinet dentaire dans un ancien couvent

Il n’est pas évident d’encore trouver une belle maison dans le centre de Bruges. Le dentiste Philippe Kiekens a eu cette chance et s’est emparé du “Bonin’s Wal”. Il s’agit d’un ancien couvent qui a été transformé dans les années ’50. Jusqu’il y a dix ans, un interne y tenait son cabinet, mais depuis lors, l’immeuble est resté vide. Les lourds travaux de rénovation du cabinet ont été entamés il y a deux ans. L’an passé, monsieur Kiekens a finalement pu y accueillir ses premiers patients.

 

 

Philippe Kiekens a obtenu son diplôme en 2004 et a ensuite suivi une formation de deux ans à l’AZ Sint-Jan de Bruges. Entre-temps, il a acheté ce bâtiment. Bien vite, il imagina le nouvel agencement de son cabinet. Il y avait toute une série de petits espaces, qui allaient devoir disparaître. Seuls les murs porteurs ont été conservés.

Entre-temps, il a contacté différentes sociétés. La base du concept de son cabinet a été le fauteuil. C’est à partir de cet élément que les autres idées ont été développées.

 

Il a ainsi atterri chez Denta, dont il a particulièrement apprécié le contact direct et personnalisé.

Denta l’a aidé à effectuer le choix de ses matériaux, du mobilier et de l’éclairage. Philippe a lui-même choisi un architecte, un entrepreneur, un peintre, etc. Denta est toujours restée présente pour suivre l’avancement des travaux.

L’architecte dessinait le plan et Denta en assurait les dessins techniques : l’endroit où le fauteuil devait être placé, où les arrivées d’air comprimé, d’eau et les moteurs d’aspiration devaient être prévus.

 

Philippe Kiekens voulait un cabinet très sobre et d’aspect propre qui ne devait cependant pas donner un sentiment de froideur.

C’est pourquoi il a choisi un plancher en teak sur le lieu de traitement et des couleurs légères mais chaudes sur les murs. Celles-ci contrastent parfaitement avec le sol en ardoises qui a été placé dans le reste du cabinet.

 

La surface était relativement limitée, à peine 70 m². Pour disposer d’une surface de cabinet aussi grande que possible, les autres espaces ont dû être réduits au maximum. La salle d’attente et le comptoir sont en enfilade. Seule une porte vitrée coulissante sépare ces deux espaces.

 

Dans la toilette, une grande attention a également été attachée à une exploitation optimale de l’espace. Le lavabo, qui a été taillé dans un bloc d’ardoise massif, a été intégré dans le vide sous l’escalier.

Dans le mur derrière le w.c. suspendu, dans lequel le réservoir d’eau est prévu, des ouvertures ont été prévues. L’éclairage TL crée ainsi une certaine profondeur.

 

Il était indispensable de pouvoir étendre le cabinet à un deuxième fauteuil. C’est pourquoi toutes les installations nécessaires ont déjà été prévues pour pouvoir scinder le cabinet en deux au moyen d’une simple paroi en verre dépoli.

Tous les raccordements ont déjà été prévus à cet effet.

 

Les grandes fenêtres du côté sud laissent entrer la lumière du soleil dans le cabinet.

Si deux fauteuils sont placés ultérieurement, la paroi en verre laissera malgré tout passer suffisamment de lumière. De plus, cela permet de conserver à tout moment la vue sur le jardin intérieur.

La paroi vitrée assure par ailleurs également une fonction génératrice d’espace.

Du côté rue, les vitraux ont dû être conservés. Pour assurer le respect de la vie privée et améliorer la qualité de l’isolation, de nouvelles fenêtres ont été placées à l’intérieur, dotées de double vitrage sablé.

 

L’espace de stérilisation a également été maintenu aussi petit que possible. Outre une machine à laver Miele, un stérilisateur Statim de SciCan et un réfrigérateur, on retrouve ici encore de nombreuses armoires et espaces de rangement.

 

L’espace disponible pour le panoramique était à peine suffisant. Les réglages se font sur un écran tactile et les boutons poussoirs pour l’activation se trouvent à l’extérieur. Ici, des parois en Gyproc renforcées de plomb on été utilisées et dans la porte, du verre anti-rayons a été placé.

 

Pour l’éclairage, on a choisi dans le cabinet et la salle d’attente du Zumtobel Staff (Mild IV). Au-dessus du comptoir, on a suspendu une armature de Wever-Ducré. De la lumière blanche a été utilisée au-dessus des fauteuils, avec laquelle on obtient une luminosité constante sur environ 12 m². Au-dessus du bureau, une lumière un rien plus chaude a été utilisée.

 

Le dentiste Kiekens apprécie particulièrement la convivialité. Depuis le fauteuil, il peut ouvrir la porte, et il pourra à l’avenir appeler son assistant(e).

Dans la salle d’attente et au comptoir sont placées de minuscules caméras très discrètes. Les images en sont visibles dans le cabinet et dans l’habitation privée.

Un autre élément convivial est le fait que tous les accessoires tels que compresseurs et autres peuvent être activés ou désactivés au moyen d‘un seul bouton.

Le volume de l’installation musicale peut être réglé à souhait dans les différentes pièces.

 

Derrière les murs de cet ancien bâtiment, se trouve un superbe cabinet, qui donne l’impression d’être très vaste. Le seul point décevant est la petite salle d’attente, mais l’attente vaut le coup, car une fois que vous entrez dans le cabinet, vous êtes noyé dans le calme que l’ancien couvent porte encore toujours. Le patient peut rêver doucement dans son fauteuil de ce qu’il se passait ici jadis...

 

 

Matériel:

 

Unité : Ultradent 1500

Extra oral : Système Kodak 8000 Pano et céphalométrique

Ecran Pano : Ecran tactile Neovo

Intra oral : Kodak RVG 6000 – une évolution vers les Kodak RVG 6100 est prévue.