Rejet de la requête de l'UE pour des examens linguistiques uniformes

Bien que le principe européen de la libre circulation des biens, des services et des personnes s'applique également à la profession de dentiste, de plus en plus d'Etats membres européens organisent des examens linguistiques obligatoires pour ralentir l'afflux de dentistes et d'autres professions de l’UE dans leur pays. L’Autrichienne Arie Rijkenberg a déposé une requête auprès du Parlement Européen pour demander si des examens de langue uniformes ne pouvaient pas être organisés au niveau européen.

 

L'afflux de dentistes de l'UE et d'autres prestataires de soins de santé dans différents pays européens suscite l’inquiétude de nombreux groupes professionnels actifs dans le secteur de la santé. Sans trop de problèmes, les dentistes de l'UE peuvent choisir de s'installer dans un autre État membre de l'UE. Certains pays organisent cependant une sorte d'examen linguistique pour s'assurer que les dentistes (ou autres prestataires de soins de santé) connaissent la langue du pays. L'Europe le permet également, mais uniquement si un examen linguistique est nécessaire pour pouvoir exercer la profession dans le secteur de la santé en toute sécurité. En d’autres termes, si la santé publique n'est pas compromise. La militante autrichienne Arie Rijkenberg a déjà déposé un grand nombre de pétitions pour s'opposer à la législation nationale des États membres qui veulent freiner ou imposer des conditions à la libre circulation des personnes. À présent, il a demandé à la Commission des Requêtes si un test linguistique uniforme ne pouvait pas être mis au point au niveau européen afin que le niveau puisse être relevé de manière uniforme dans tous les États membres de l'UE. La pétition a été déclarée recevable, mais la Commission a estimé que les États membres ne peuvent pas organiser tout simplement un examen linguistique pour un groupe professionnel particulier et que, si ils le font, ce test doit de toute manière déjà respecter certaines conditions. Pour la Commission, il est impossible de concevoir un test linguistique européen uniforme qui s’appliquerait à toutes les professions.

 

Source : Communiqué de presse de la Commission des Requêtes, Parlement Européen.