Qu'en est-il des objectifs de santé pour les dentistes belges?

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) voudrait que tous les pays “définissent leurs objectifs concrets pour leur politique de santé”. Mais un rapport du Centre Fédéral d’Expertise des Soins de Santé (KCE) révèle qu’en Belgique, le mélange des objectifs, même pour les dentistes, est extrêmement disparate et qu’il n’y a ni fil conducteur, ni encadrement.

 

Pour commencer par une note positive, le rapport numéro 292A du KCE révèle que la Belgique possède bel et bien un mélange d’objectifs en termes de santé. Même pour les dentistes, notamment par exemple avec un pourcentage minimum de prescriptions de médicaments bon marché. Il s’agit également de l’un des nombreux objectifs des médecins (généralistes).

 

Mais comme c’est souvent le cas en Belgique, il n’existe dans ces objectifs de santé aucune organisation systématique et quasiment toutes les personnes qui ont un minimum à voir avec la santé, peuvent formuler des propositions à ce sujet. En d’autres termes : en pratique, rien ne se réalise. Plus encore, le KCE demande, en termes extrêmement clairs, avant même d’approuver les objectifs sanitaires, de les définir avant tout “en concertation avec les parties concernées”. Par ces mots, le KCE admet implicitement que de nombreux objectifs de santé ne sont pas définis avec le secteur en question, dans ce cas-ci les prestataires de soins (et donc aussi les dentistes) et les institutions de soins. Et ce problème est également typiquement belge. Le KCE propose pour cela de mettre sur pied une plate-forme fédérale, afin d’apporter une gestion systématique aux nombreux objectifs en termes de santé, pour que tout ceci puisse être réalisé en pratique de manière bien cadrée.

 

Source : rapport du KCE 292A